Un chatbot neuropédagogique pour réduire les inégalités sociales

Les recommandations du Conseil Scientifique de l’Éducation nationale 

Au sein des “Recommandations pédagogiques pour accompagner le confinement et sa sortie” rédigées en mai dernier par le Conseil Scientifique, on retrouve la liste des avantages à utiliser des outils numériques dans l’apprentissage, afin de réduire au maximum les inégalités sociales à l’heure où nous traversons une pandémie :

  • “Compléter, à la maison, l’enseignement donné en classe
  • Apprendre en autonomie
  • S’adapter automatiquement aux besoins et au rythme de chaque enfant
  • Maximiser l’attention, la motivation et la curiosité
  • Proposer une pédagogie réfléchie et systématique
  • Proposer une approche plus ludique des apprentissages qui dédramatise les erreurs
  • Assurer un retour rapide et systématique sur les erreurs
  • Engager 100% des élèves
  • Favoriser l’automatisation des apprentissages en y revenant tous les jours
  • Maintenir le lien social à distance et permettre l’apprentissage à plusieurs”

Tinycoaching fonde toute sa philosophie et ses développements produit sur ces mêmes leviers pédagogiques.

Un outil neuropédagogique qui répond aux besoins et usages des apprenants

Tinycoaching est un outil pédagogique qui permet d’engager l’apprenant dans des séquences d’apprentissage structurées, courtes qui captent rapidement l’attention et ce, quelle que soit la complexité du sujet abordé et le contenu proposé (article, vidéo, podcast, multimédia). Chaque contenu pédagogique devient un cas d’usage, un exemple pour mieux comprendre un acquis. De cette façon, si l’apprenant ne réussit pas son quiz après la lecture d’un article, un autre contenu, sous un autre format, qui recouvre le même acquis, lui sera proposé. Mais cette fois-ci, l’approche, les exemples, les mots utilisés et le contexte seront différents pour expliquer autrement, selon une autre façon de penser, peut-être plus proche de celle de l’apprenant.

Multimédia et multicanal : aller chercher l’apprenant là où il est, quelles que soient ses appétences pédagogiques

L’outil pédagogique de demain doit être plus qu’une plateforme où l’on peut aller chercher l’information, il faut aussi que l’information soit multiple et utilise tous les canaux possibles pour s’adapter aux tendances d’apprentissage de chacun et se diffuser au mieux : via les messageries instantanées, le mobile, la tablette, l’ordinateur portable ou de bureau.

La multiplicité des types de contenus permet de mieux cibler les besoins pédagogiques de chacun des apprenants. Maximiser l’apprentissage c’est prendre conscience que chaque contenu pédagogique est une création singulière qui utilise et structure le langage et l’image pour mieux faire comprendre un acquis.

Diversifier pour mieux apprendre 

Diversifier les formes des contenus pédagogiques, c’est s’adapter aux différentes formes de compréhension d’un acquis. La réception de tous diffère en fonction du langage employé pour expliquer un principe ou un concept. Certaines personnes sont plus sensibles aux graphiques, d’autres aux mots, et d’autres encore à la musique, à la voix ou aux couleurs.

Multiplier les exemples pédagogiques

Diversifier les types de contenus pédagogiques, c’est rendre raison de toute la richesse de ce qu’est être pédagogue, enseignant, professeur, instituteur, coach, formateur… de ce que signifie transmettre un savoir. Au même titre que le philosophe Héraclite enseignait que l’ “on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve”, un professeur ne fait jamais deux fois le même cours. Les enseignements numériques doivent proposer cette même richesse, une multiplicité de contenus pédagogiques pour se rapprocher des reformulations, répétitions, exemples, mises en situation infinies de nos pédagogues pour favoriser la compréhension et l’apprentissage de chacun.

Tout champ disciplinaire complexe peut devenir une multitude de micro-contenus de formation 

Tinycoaching est persuadé qu’il n’existe aucune thématique complexe qui ne puisse être clairement structurée en micro-sessions d’apprentissage. Il n’est aucun savoir qui ne puisse être segmenté de façon extrêmement granulaire afin de cibler finement les attentes pédagogiques pour s’adapter aux besoins de chaque apprenant et ainsi identifier les thématiques à davantage étudier. Si comme le disait Nicolas Boileau-Déspéraux :

Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément”

alors il est important pour le professeur de travailler au corps à corps cette clarté des unités pédagogiques, des acquis visés car cela rendra compte de toute la nuance et de la multiplicité des cas d’usage de chaque connaissance. Pour ce faire, il faut diviser, démêler, fractionner, segmenter les thématiques en une infinité d’acquis qui recouvrent tous un savoir distinct et composent de façon agrégée un champs disciplinaire multiple et complexe au sein d’une matrice unique.

Quel système pour mieux comprendre son apprenant ? Structurer, créer, évaluer, mettre à jour 

Pour mener son apprenant vers la réussite future – en réduisant au maximum les différents types d’échecs qui seraient dus à une mauvaise explication des attentes vis-à-vis de ce dernier – le pédagogue devrait agir sur ces quatre piliers :

  • STRUCTURER : chaque professeur doit systématiser sa pensée en amont, faire le plan de son cours au sein d’une matrice afin de savoir exactement les niveaux, domaines, compétences, thèmes, acquis qui viseront des savoirs de connaissances (qu’est-ce que “x” ?) et de situations (comment faire “y” ?) ;
  • CRÉER : une fois cette structure matricielle et granulaire faite, le pédagogue peut créer ses contenus qui peuvent adopter plusieurs formes différentes (article, diaporama, podcast, vidéo etc.) et dans le temps nécessaire pour les consommer ;
  • ÉVALUER : ici le pédagogue doit créer un système d’évaluation qui ne comporte pas en son sein des biais cognitifs qui induiraient l’élève en erreur. Les quiz doivent toujours refléter les contenus pédagogiques utilisés ou bien annoncer clairement que certaines réponses ne peuvent être trouvées dans le contenu pédagogique et nécessitent une recherche de l’apprenant. Il est essentiel de toujours donner le cadre d’évaluation à l’apprenant afin de le mettre dans les meilleures dispositions possibles pour se tester.
  • METTRE À JOUR : enfin le pédagogue se doit de faire lui aussi preuve de remise en question et s’adapter en fonction des niveaux différentiels entre chacun des élèves. Ainsi, il sera capable, comme le préconise l’Éducation Nationale, d’ajuster sans cesse les différents niveaux conçus pour sa classe, son groupe d’élèves. Le professeur disposera des meilleurs outils pour affiner sa méthodologie grâce à la synthèse et à l’analyse des retours d’information laissés par les apprenants.

Partager son envie d’apprendre, rendre curieux son apprenant en donnant des exemples du quotidien

L’on peut passer une vie à côté d’une bibliothèque sans jamais s’y arrêter. En tant que professeur, il faut savoir transmettre un élan, donner une impulsion, inculquer l’envie d’apprendre, piquer la curiosité. Le savoir est partout autour de nous dans chaque parcelle naturelle et culturelle de notre monde, dans la manière dont nous peuplons nos espaces jusqu’à celui nouvellement créé : Internet.

Pour transmettre cet élan, il faut partager ce plaisir d’apprendre, de prendre des exemples multiples piochés dans divers champs disciplinaires. Ainsi, il s’agit de montrer comment chercher l’information partout, où qu’elle soit et de la déconstruire pour comprendre la complexité de ce qui semble exister depuis toujours mais qui est le fruit d’une longue construction historique du physique, des mathématiques, du biologique, de l’épigénétique, du philosophique, du culturel, de l’économique, du politique et du social.

Devenir autonome dans l’apprentissage n’est pas évident : c’est un processus 

Tiny est ce coach virtuel, ce professeur, cet ami, qui oriente l’apprentissage, qui vous envoie des contenus et s’adapte perpétuellement à votre profil, à votre rythme, selon vos besoins pédagogiques. Le numérique peut être un puissant atout pour aiguiller au mieux l’apprenant et le mener vers un apprentissage graduel et adaptatif au quotidien. C’est pourquoi le parcours pédagogique doit être agrémenté d’anecdotes culturelles qui touchent à l’actualité. Mais aussi de citations pour inspirer, ou encore des langages conversationnels métacognitifs pour que chacun puisse comprendre son processus d’apprentissage. Tout cela contribue à lever les freins que représentent bien trop souvent l’essai, l’erreur, l’effort, la répétition, l’automatisation des savoirs et l’inhibition des croyances non vérifiées qui doivent être éclairées. Comprendre ces éléments, nous permettra de cheminer sereinement dans l’apprentissage car ils font partie prenante de la manière dont notre cerveau apprend, de notre processus d’apprentissage.

Lutter contre la fracture numérique pour offrir un enseignement disponible à tous

Le numérique a cette force, cette capacité de toucher l’apprenant où qu’il soit : dans la rue, les transports, au salon, dans la chambre. L’utiliser comme un moyen, comme un pont pour attirer l’attention de l’apprenant et venir résorber les disparités sociales au coeur de la maison est une solution d’avenir pour compléter le présentiel de tout formateur, professeur. Car nous sommes en grande majorité tous égaux face à notre capacité d’apprendre grâce à la plasticité de notre cerveau. Toutefois l’environnement de travail peut quant à lui cristalliser les inégalités sociales, d’accès au savoir, et plus particulièrement d’accès au suivi pédagogique.

Décloisonner la classe : apprendre n’importe où 

Avoir un professeur virtuel disponible à chaque instant, où que vous soyez, qui communique avec vous et tente sans cesse de vous orienter dans une consommation de contenus pédagogiques de qualité et adaptés à vos envies, votre rythme et vos besoins, serait être une aide fondamentale pour tout professeur et une nouvelle manière de concevoir l’enseignement par le langage et de façon distribuée dans le temps. À l’inverse d’un professeur, Tinycoaching est disponible à chaque instant et c’est, au fur et à mesure, que l’apprenant lui-même le sollicitera et s’engagera de façon active dans l’apprentissage.

Tiny, un coach numérique qui écoute mais ne juge pas

Qui n’a pas déjà songé à lever la main pour poser une question lors d’un cours et s’est finalement arrêté en route… de peur de faire répéter le professeur, de peur de poser une question bête, de peur d’être ridicule face aux autres élèves de sa classe ? L’interface d’un chatbot peut de ce point de vue être un avantage conséquent car il possède les langages conversationnels d’un individu et neutralise, de part sa forme numérique, la perception de l’autorité, du juge, que peuvent parfois incarner le professeur ou encore les autres élèves. Il permet de faire un retour d’information constant à l’apprenant sur son apprentissage.

Le bot, terreau fertile pour réfléchir, s’affirmer, donner son avis s’affranchir du regard social 

Tiny est ce chatbot toujours bienveillant dans la volonté de faire persévérer l’apprenant malgré les freins rencontrés. Délier les langues, libérer l’apprenant du poid social, du regard de l’autre. Ainsi il est plus aisé de faire ouvertement son retour d’information au pédagogue qui reçoit les retours de l’apprenant via l’interface du chatbot. De cette manière, le professeur a accès à de nouvelles possibilités de compréhension de ses apprenants les plus timides, les plus réservés, ou ceux qui ont peur d’échouer face au regard d’autrui. Le pédagogue peut s’il le souhaite faire évoluer son système, autrement dit sa matrice pédagogique, en fonction des besoins envoyés lors de la consommation et validation des unités pédagogiques.

Quand l’élève peut devenir professeur : communauté de savoirs, partage des modèles et diffusion pédagogique

En se connectant aux messageries instantanées telles que Messenger ou Teams, Tinycoaching vient apporter une flèche en or à son arc d’approches pédagogiques multiples. Le chatbot pédagogique vient directement là où sont les apprenants et permet au professeur de créer s’il le souhaite une communauté de savoirs au coeur même des réseaux sociauxutilisés par les apprenants pour créer un partage de ce qui a été vu, traité ou créé en cours ou lors d’évaluation. De plus, le professeur a même l’opportunité d’intégrer les contenus pédagogiques de ses apprenants au sein de la matrice envoyés à tous les apprenants : faisant ainsi, des contenus créés par les élèves, des modèles pour l’apprentissage progressif des autres. Les élèves deviennent progressivement leurs propres professeurs lorsqu’ils sont aidés et orientés par le pédagogue.

Pour “une reconstruction continue” de nos approches pédagogiques

Tinycoaching est convaincu qu’une éducation hybride – que l’on nomme aujourd’hui le “blended learning” qui noue à la fois le présentiel et le numérique se combine à merveille pour améliorer les limites de chaque apprentissage :

  • Le présentiel doit se faire avec de petits groupes afin que le pédagogue puisse interagir avec chacun et créer une émulation collective au sein d’une classe inversée où les apprenants sont mis en situation collaborative de travail.
  • Le numérique pour assurer le suivi, chez soi, seul ou/et avec sa communauté apprenante.

Tinycoaching souhaite mettre en exergue la pensée du philosophe américain John Dewey qui publiait déjà en 1916 dans Démocratie et Éducation :

Les hommes ont depuis longtemps compris confusément qu’ils pouvaient utiliser consciemment l’éducation pour éliminer les maux sociaux patents, en orientant les jeunes vers des voies ne conduisant pas à ces maux et qu’ils pourraient faire de l’éducation l’instrument de la réalisation des meilleurs espoirs des hommes. Mais nous sommes sans doute loin de nous rendre compte de l’efficacité potentielle de l’éducation comme instrument constructif de l’amélioration de la société, de comprendre qu’elle représente non seulement un développement des enfants et de la jeunesse mais aussi celui de la société future dont ils seront les éléments constitutifs.

Réinventer l’éducation, la reconstruire en continue dans ce nouveau modèle hybride de l’apprentissage, c’est créer les nouveaux esprits pour nos sociétés futures qui doivent dès à présent faire face aux enjeux cruciaux de notre gestion des problématiques médico-sociales, de la santé, de l’écologie, du respect de la biodiversité au coeur d’une civilisation en pleine mutation dans des logiques numériques du traitement de l’information, de sa diffusion et du partage – à l’heure où les intelligences artificielles peuvent nous aider dans nos tâches quotidiennes.

Une intelligence conversationnelle pour apprendre à apprendre, pour se réinventer perpétuellement. 

Caroline Barkhou